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Ma belle rencontre avec Eva Claire !

« Mais qu’est-ce que tu vas manger ?! Trois carottes, ça ne nourrit pas, tu sais. »

Quand je suis passée à l’alimentation végétale, j’ai vite compris que mes proches n’étaient pas emballés. « Tu es au courant que le tofu, ça n’a pas de goût ? » m’ont prévenue certains, quand d’autres m’imaginaient dépérir au régime roquette-laitue.

Je n’avais jamais été un cordon bleu – pas le temps.

Et mes amis me voyaient mal ressusciter les légumes oubliés alors que, jusque-là, je peinais à identifier ne serait-ce qu’un navet. Sincèrement, je crois qu’ils s’imaginaient déjà qu’en sortant d’un dîner chez moi, il leur faudrait faire un crochet par le McDo !

Mais je les ai rassurés. Je les ai même surpris.

Si je ne les ai pas tous convertis (la multiplication des pains de légumes n’a pas suffi), je leur ai en tout cas fait découvrir la cuisine végétale.

En leur montrant qu’elle pouvait être savoureuse, en leur prouvant qu’elle ne se résumait pas à des patates bouillies ou au morceau de tofu tout flasque flottant dans la soupe miso du restau…

Mais je n’y suis pas arrivée toute seule.

Si j’ai réussi ma « transition » végétale, c’est parce que j’ai rencontré la meilleure des guides, celle qui m’a appris à m’alimenter sainement, simplement et sans carences.

Celle avec qui je travaille depuis des mois pour élaborer le premier programme d’Alternative Vegan

J’ai nommé Eva-Claire Pasquier !

Elle s’appelle Eva, qui vient d’Eve, comme celle qui a fait croquer à Adam le fruit défendu et Pasquier comme la brioche qu’on trouve toute faite dans les supermarchés.

Sauf que les produits industriels, c’est pas du tout son truc, et que la pomme n’est pas pour elle un fruit défendu, bien au contraire !

Eva défend une cuisine simple. Facile. Equilibrée. De saison et de bon sens.

Elle est arrivée dans ma vie au bon moment, celui où je n’avais pas forcément besoin de recettes végétales – les recettes, je sais où les trouver, j’ai plein de livres sur le sujet et l’adresse de très bons sites – mais où j’avais besoin qu’on m’explique quelques règles me permettant de concevoir des repas équilibrés.

J’avais besoin d’acquérir des automatismes, pour pouvoir me concocter des repas toute seule chez moi sans aliments impossibles à trouver et sans devoir courir chez Naturalia.

J’avais besoin de comprendre pourquoi il est nécessaire d’associer céréales et légumineuses dans une même journée, savoir où trouver les fameuses protéines (dont je ne m’étais par ailleurs jamais souciée dans une alimentation omnivore).

J’avais besoin de réapprendre (d’apprendre même plutôt) à faire des plats où la viande ne serait pas l’élément principal et les légumes accessoires…

J’avais besoin d’être rassurée, de comprendre qu’on pouvait continuer à se régaler et à manger équilibré en se passant de viande, d’œufs, de lait…

Eva-Claire a eu deux enfants, une vie professionnelle chargée, elle sait que bien souvent, la plupart d’entre nous n’a pas beaucoup de temps à passer en cuisine.

Il m’est arrivé de la voir partir en rendez-vous en avalant un sandwich crudités garni de tranches de tofu fumé comme s’il s’agissait de jambon, de la voir se régaler d’un avocat rempli de tartare d’algue avant de filer donner une conférence, de dégainer en dix minutes un Chili sin carne express à son fils entre deux révisions d’exam.

Il m’est arrivé à contrario de la voir passer des heures à imaginer des accords entre les ingrédients : adepte de la « nutrition thérapie », elle conçoit en effet elle-même ses recettes à base des nutriments les plus pertinents pour la santé.

Et quand on a eu le temps de se poser, elle et moi, elle a pris le temps de m’expliquer.

Les bases nutritionnelles, les sources d’oméga 3, d’iode, de potassium, les graines de lin qu’il faut mixer sinon ça ne sert pas à grand-chose de les consommer, ses trucs pour faire de délicieux gratins sans fromage, du lait d’amandes maison (je m’en faisais tout un plat mais ça se fait en trois minutes et c’est nutritionnellement excellent), comment remplacer un aliment par un autre parce qu’au dernier moment, il nous manque toujours quelque chose…

Et quand je suis un peu montée en compétence, Eva Claire n’a pas hésité à me confier ses astuces de façon généreuse et pédagogique…

L’idée s’est d’ailleurs imposée très vite : c’est avec cette cuisinière d’exception, la meilleure dans son domaine, qu’il fallait que je conçoive un programme, le premier programme d’Alternative Vegan, pour vous donner les bases de la cuisine végétale…

Je vous en dirai plus très bientôt !

Pour l’heure, je vais déjà vous raconter un peu son histoire. Parce que son vécu et sa générosité expliquent sa cuisine et ses connaissances nutritionnelles.

Préparez-vous : elle va vous faire voyager…

Dès son enfance, Eva-Claire en a en effet vu de toutes les saveurs ! Chez son père, on est hongrois et pied-noir : plein d’épices dans sa cuisine suffisent d’ailleurs à comprendre qu’elle aime les saveurs orientales.

Du côté de sa mère, les origines sont franco-suédoises. De quoi l’ouvrir, très jeune, à des cultures culinaires différentes. Et une fois adulte, elle ne cessera d’enrichir ce mélange.

Le meilleur des cuisines du monde assimilé

C’est d’abord à Hong-Kong, à 22 ans, que cette Niçoise a construit sa vie. Elle ne se consacre alors pas à la cuisine – elle gère une entreprise d’import-export.

Mais cette première installation à l’étranger étend son horizon culinaire et nourrit sa curiosité. Elle ne tarde d’ailleurs pas à s’intéresser à la cuisine végétale, lorsqu’un ami lui présente celui qui deviendra le père de ses deux enfants.

ll est prof de yoga, vegan, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne taquine pas les fourneaux. Son régime alimentaire ? Du riz, du riz, et encore du riz ! Pas terrible pour les papilles, encore moins pour la santé…

« Au bout de deux jours, je lui ai dit que ça n’allait pas être possible » se souvient Eva-Claire. « Je suis tombée sur un livre de cuisine végétale et c’est comme ça que tout a démarré… ».

Cette première bible ? Les délices du potager, de Claude Belou, paru en 1990.

Très vite, Eva Claire note l’effet de cette alimentation sur sa santé : « En arrivant à Hong-Kong, mes défenses immunitaires étaient au plus bas, j’attrapais tout ce qui trainait, ça a immédiatement cessé quand j’ai changé ma façon de m’alimenter ».

Eva-Claire approfondira largement le sujet en s’installant aux Etats-Unis, très en pointe sur le végétalisme.

Santa Fe, Hawaï… Ses années américaines lui permettent de toucher à plusieurs écoles de cuisine, et d’étudier notamment les principes des alimentations vivante et macrobiotique.

Elle y découvre aussi malheureusement les conditions de l’élevage industriel, ce qui scelle bien sûr son intérêt pour le véganisme.

Des années en Inde, puis au Népal où elle travaille avec un médecin spécialiste de la médecine chinoise, conforteront ensuite sa connaissance du régime végétal, des bonnes associations, de l’utilisation des épices, de l’emploi des fleurs…

Sa palette est désormais ultra-personnelle : elle synthétise, réinvente différentes cuisines du monde.

Des influences qu’elle ramène en France et qui sont vite appréciées des habitants du village d’Ariège où elle s’installe. Dans l’école de ses deux enfants, on ne tarde en effet pas à remarquer les déjeuners, sains et délicieux, qu’elle leur prépare.

Pourquoi alors ne pas lui confier la cantine ? Eva-Claire accepte la proposition, pour le plus grand bonheur des élèves qui disent enfin adieu aux assiettes de jambon rose fluo et purée aux grumeaux, pour découvrir une savoureuse cuisine bio et végétarienne.

Mais cette compétence, Eva-Claire a voulu la partager plus largement.

Une longue liste d’attente pour participer à ses cours

Et ce, de deux façons. La première : des livres de recettes, sept en tout qui font référence et qui sont parus quand personne ne s’intéressait à la cuisine végétale.

La seconde : des stages, pour lesquels la liste d’attente est longue, donnés dans sa maison près de Montpellier, auxquels affluent cuisiniers amateurs ou professionnels.

Ses élèves ? Ce sont des personnes en reconversion professionnelle, des acteurs de la restauration collective (qu’ils soient chefs, cantiniers ou cuisiniers hospitaliers), des patrons de restaurants désireux de végétaliser leur carte.

La plupart ont quelques années d’expérience, mais ils ressortent de ses cours bluffés par le potentiel d’aliments connus mais sous-utilisés.

Ainsi, la noix de cajou, qui sert à faire du faux fromage (le fauxmage), du beurre et des glaces. Le tofu, utilisé fumé, en guise de lardons ou pané pour faire de délicieux nuggets, les champignons pour concocter de savoureuses terrines forestières. Ou encore les fleurs, qu’Eva-Claire cultive dans son jardin pour en agrémenter ses recettes…

Impossible en assistant à ces stages, et en écoutant les réactions enthousiastes de quelques-uns des centaines de gens qu’elle a formés, de ne pas avoir envie de travailler avec elle.

Tous ces élèves m’ont dit à quel point manger, et bien manger, végétal les avaient transformés : ils dormaient mieux, avaient un regain de forme, et apprenaient une cuisine saine et pas compliquée.

Pas mal pour quelques jours de formation, non ?

Au début pour tout vous dire et même si je suis intimement et depuis longtemps persuadée des bienfaits d’une alimentation végétale, j’ai trouvé que ces élèves en faisaient un peu trop… Et puis, je les ai écoutés me raconter… et j’ai changé d’avis (vous allez voir qu’ils utilisent souvent le terme “bluffant”). 

Comme Audrey, 32 ans : « les cours d’Eva sont une énorme découverte pour moi. Au début, j’avais un peu peur parce que quand on pense végétal, on pense crudités, crudités, crudités… Je n’aurais jamais imaginé que dans le monde de l’alimentation végétale, on pouvait avoir une telle panoplie de choix, et que c’était si bon ! Et en terme de santé, j’ai vu personnellement la différence. »

Jimmy, 42 ans : « je suis venu ici un peu sceptique, en pensant que le végétal était un effet de mode mais j’ai été vraiment très surpris. C’est fin, goûteux, le fromage, c’est bluffant, tout est bluffantEva est très calée dans son domaine. Elle est à l’écoute et nous apprend vraiment les bases de la cuisine végétale de façon à ce que par la suite, on soit autonomes».

Ou encore Marie-France, 47 ans : « cette formation a été une vraie découverte, mieux une révolutionC’est facile à assimiler, pas compliqué, un grand merci à Eva ! »

Et Nadia, 50 ans : « en l’espace d’une semaine, Eva a révolutionné ma vie, ma manière de penser la cuisine. Contrairement à d’autres formateurs, elle sait trouver quelle association va être pertinente pour notre corps, pour qu’on puisse bien l’assimiler et la synthétiser.

Ca m’a aussi permis de ne plus manger des fruits et légumes hors saison, de me caler sur le cycle de la nature. Finies les tomates en hiver ! Et j’ai découvert d’autres fruits et légumes comme les topinambours, les courges, les blettes, les panais, tous ces légumes oubliés qui sont riches en fibres.»

Nadia, Marie-France, Jimmy, Audrey font partie des centaines de personnes qui ont reçu l’enseignement d’Eva. Ils se sont appropriés sa cuisine, l’ont adaptée selon leur goût et le contenu de leurs placards.

Ils ont acquis des bases nutritionnelles qui leur permettent de faire les bonnes combinaisons d’aliments.

Et surtout, ils sont devenus autonomes, capable d’improviser. Comme je le suis devenue moi aussi, à son contact…

Je souhaiterais faire la même chose pour vous : partager, transmettre ce savoir précieux pour que chacun puisse être en pleine maîtrise de son alimentation et se sentir en meilleure forme, en meilleure santé.

Nous commençons le montage du programme avec Eva-Claire, n’hésitez pas à me faire part de vos attentes et toutes vos questions dans les commentaires ici!

A très vite !

Laurence

PS : la semaine prochaine, je vous parlerai de ce phénomène qui nous réunit tous et qui gagne inexorablement la France…

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